Message de Marie-Paule Marcé

Je tiens à signaler que ce texte n’engage que moi, Marie-Paule Marcé :

J’ai entendu Madame l’Adjointe à la culture dire que la fusion de cette année n’avait rien à voir avec celle d’il y a 12 ans. Je pense que l’objectif est exactement le même, à savoir, battre le maire sortant et proposer un programme innovant. Je tiens à lui rappeler notre expérience ratée de 2001, derrière Monsieur Dubrulle. Elle a, ainsi que d’autres anciens colistiers, persévéré. Il y a 12 ans, nous avions soutenu la liste sur laquelle elle était et nous avons soutenu la fusion avec celle de Monsieur Sempéré, là encore l’autre tête de liste n’était pas restée.

Il y a 6 ans nous avons soutenu la liste de Monsieur Sempéré car nous pensions qu’il y avait une bonne équipe. Malheureusement nous avons déchanté.

En effet, je peux parler d’un sujet que je connais bien : la bibliothèque, dont je suis membre depuis 1995 et Présidente depuis 2004.

En 2014, nous avions avec la médiathèque départementale organisé une exposition « L’écho des tranchées » qui relatait la Grande Guerre vue par le monde de la BD. On nous avait promis la Chapelle Saint-Jean-Baptiste depuis le mois de mai, et cela, pour le mois d’octobre, ayant convenu que cette exposition s’inscrirait dans le cadre de la « Semaine bleue ». Nous avons eu à peine le temps de commencer que le premier dimanche, lorsque nous sommes rentrées dans la salle, nos livres avaient été mis dans les caisses et la salle attribuée à d’autres personnes, cela bien sûr, sans que l’on ne nous ait prévenues. J’ai alors dit ce que je pensais à notre Adjointe. Nous avons donc décidé d’interrompre l’exposition et nous nous sommes fait reprocher cette décision – sans commentaire. Permettez-moi de sourire, quand maintenant on nous parle de « concertation ».

En 2016, le manque de finances a fait que la subvention de cette même bibliothèque a fondu comme neige au soleil. Elle a été réduite de moitié passant à 500 euros, sachant que nous devons nous acquitter chaque année d’environ 180 euros d’assurance responsabilité civile, cela ne laisse vraiment plus grand-chose pour l’achat des dernières nouveautés littéraires. C’est sans doute avec les 500 autres euros que la commune a bouclé son budget. J’ai fait part à qui de droit de mon mécontentement, en faisant notamment allusion à la subvention de plusieurs milliers d’euros attribuée à l’association « Gueules de voix »  cette année-là. Quelque temps après, j’ai reçu un mail de celle-ci répondant à un mail non signé que j’avais soit-disant envoyé. Je n’ai rien compris à cette histoire, décidément, on n’a pas de chance dans notre famille car on nous attribue des courriers ou des interventions sur les réseaux sociaux que l’on n’a pas écrits. Je sais que cette année-là plusieurs autres associations s’étaient également insurgées contre les diminutions drastiques de leurs subventions.

Depuis des années, et je n’exagère rien (j’ai naturellement conservé tous les courriers l’attestant), nous demandons l’accès aux archives de la commune qui restent en mairie – sans succès. Bien que n’ayant pas toujours entretenu des contacts cordiaux avec Monsieur Nirascou alors qu’il était Maire, celui-ci nous avait toujours autorisées à y accéder pour nos travaux de recherche pour les expositions que nous avons organisées. Et pour clore en beauté la mandature de Monsieur Sempéré, il a attribué notre exposition sur le centenaire de l’armistice aux associations patriotiques.

Avec mes amies bénévoles, nous sommes inquiètes de l’avenir de la bibliothèque étant toutes âgées de plus de 70 ans. Nous avons donc pris RDV avec Monsieur Sempéré pour lui faire part de nos craintes, et pour lui demander de réfléchir avec nous et les personnes concernées de son équipe, à un autre mode de fonctionnement pour la bibliothèque, sachant qu’elle tient un rôle social au village. Comme solution, Monsieur le Maire nous a recommandé de demander l’aide de son épouse. Nous avons ensuite contacté Madame Michon-Charpentier, notre Adjointe à la culture, qui comme solution nous a suggéré de mettre un article dans le bulletin municipal. Rien de plus.

Nous pensions naïvement que la culture commençait par la lecture, amis Saint-Jeannois, sachez que votre bibliothèque se meurt dans la plus grande indifférence de nos élus.

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La #questiondujour – la différence entre inéligibilité et incompatibilité

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Promenade Sainte Pétronille fissurée

Cet article de Nice-Matin, daté du 15 juin 2020, étant en accès libre sur le site Internet de ce journal nous le recopions in extenso ci-dessous :

Pour moi la cause n’est pas inconnue. Les mouvements de terrain importants sur la parcelle juste en-dessous sont en grande partie responsables. De nombreux oliviers ont été déracinés, et une excavation très importante a été réalisée avant que la construction ne débute. 

Passant régulièrement par cette route pour aller ou revenir du village, je n’avais pas remarqué que cette route était si dégradée que prétendu.

Pourquoi aller déranger les propriétaires des parcelles voisines, pour y réaliser des sondages, alors qu’ils ne sont en rien responsables et vivent paisiblement sans mouvement de terrain depuis toujours ?

Pourquoi se réjouir de la faible fréquentation de cette voie alors qu’il y a une cinquantaine de riverains qui l’utilisent et une importante maison de retraite ?

Et je plains les riverains installés en amont de la route et de ces travaux qui voient l’assise de leurs terrains compromise par des travaux inconséquents qui ont été autorisés.

 

 

 

 

Un témoin installé depuis l’écriture de l’article ci-dessus est déjà fissuré.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour les observateurs attentifs, il n’y a même pas besoin de témoin, les fissures s’élargissent à vue d’œil et on peut même y entrer un pied.

 

 

 

 

Que de légèreté pour avoir laissé faire un tel chantier ! 

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Une passerelle qui ne sert à RIEN depuis 8 ans !

Début 2013, mon père vous présentait les deux passerelles construites en 2012 par la commune.

Je vais vous parler plus précisément de celle installée sur le vallon du Parriaou, un peu en contrebas du parking Veyssi, depuis le chemin de la Tourraque.

Complètement à l’abandon, elle ne mène nulle part puisqu’elle débouche… sur un panneau « sens interdit »… alors qu’il s’agit normalement du début du chemin de Saint-Eloi qui permet de rejoindre le lavoir de Font-Major… et donc un cheminement piétonnier entre le village et jusqu’à la Cabergue, le tout sans rencontrer ni croiser le moindre véhicule…

Bon, ça, c’est la théorie… dans la pratique, c’est tout autrement… en effet, la promesse de réhabilitation de ce chemin n’a – ENCORE UNE FOIS – pas été tenue… et la passerelle se délabre… je n’ai pas eu le courage de retrouver son coût… mais vu l’installation, on peut imaginer qu’il s’agissait encore de quelques milliers d’euros à coup (coût ?) sûr !

Ma mère avait écrit à la mairie fin décembre 2018 pour demander le rétablissement de ce sentier pédestre… et la réfection du lavoir de Font Major (dont je vous parle ci-après)… on lui avait répondu : « j’ai le plaisir de vous informer que vos demandes présentent un intérêt certain pour la commune (…) Dans un premier temps, dès 2019, la commune fera les aménagements nécessaires afin de réhabiliter le lavoir de Font Major. Puis dans un second temps, la commune travaillera à la réhabilitation du chemin allant du chemin de Font Major jusqu’au chemin de la Tourraque, afin de permettre aux piétons d’accéder au village sans avoir à emprunter la Route Métropolitaine 18. »

Il était déjà fait mention de la réfection de ce fameux lavoir de Font-Major dans le bulletin municipal de mai, juin, juillet, août 2013 (!) :

Dans lequel on nous informait à son sujet :

Nous sommes le 16 juin 2020… la passerelle est dans l’état des photos publiées ci-dessus et voici l’état du lavoir de Font-Major – cela fait un moment qu’il attend la « mise en place d’une nouvelle toiture et d’une restauration de ses bassins » – pas moins de 7 ans ! :

Et pour clore sur le sujet du « peu de cas porté à notre patrimoine par la municipalité en place »… voici l’état de la couverture en zinc du clocheton de la chapelle Saint-Jean-Baptiste… replié depuis plus d’un an et ne faisant donc plus office de protection de la structure en-dessous. Je l’ai signalé à 4 reprises par le passé – mon dernier mail date du 19 avril 2019, resté sans réponse bien entendu… et la réparation n’a pas non plus été effectuée !

 

 

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Une urgence tout à coup ? Un NOUVEAU pigeonnier commandé pendant le confinement ?

Je me suis interrogée le 31 mai dernier, sur Facebook, au sujet de la présence de travaux juste en-dessous du parking Veyssi, travaux signalés comme devant durer jusqu’au 22 juin… on m’a répondu qu’il s’agissait du futur pigeonnier… et qu’il suffisait de poser des questions à la mairie pour avoir des réponses…

Comment dire ?… vu mon expérience passée dont vous avez un exemple parmi tant d’autres dans mon article précédent… je reste dubitative… mais j’ai donc, encore une fois, envoyé un mail à la mairie pour poser les questions qui me turlupinaient quant à ce nouveau pigeonnier.

Voici un copier-coller de ce mail envoyé le 2 juin et pour lequel, aujourd’hui 12 juin, j’attends toujours une réponse :

« J’ai appris par hasard en m’interrogeant de ce qu’étaient ces travaux juste en-dessous du niveau haut du parking Veyssi qu’il s’agissait de l’emplacement d’un nouveau pigeonnier.

J’ai plusieurs questions à ce sujet :

1/ pourquoi là alors que cela supprime des places de parking ? N’aurait-il pas été possible de l’implanter au niveau le plus bas du jardin dit partagé ou participatif mais pour ainsi dire jamais ouvert au public et réservé à quelques privilégiés ?

2/ pourquoi maintenant avec une date de fin de travaux annoncée au 22/06 ? La commande aurait-elle été passée pendant le confinement ? Y aurait-il tout à coup eu urgence ?

3/ j’étais venue voir M. Sempéré avec XXX (une autre habitante du village) le 26/09/2018 (!) déjà pour vous parler des pigeons qui pourrissent la vie des habitants du village vous nous aviez assuré qu’avec le pigeonnier dans le clocher (à l’époque vous envisagiez aussi de l’installer dans une partie du presbytère), cela réglerait le problème. Force est de constater que c’est loin d’être concluant. Donc on en implante un deuxième… frais supplémentaires pour nous tous donc.

4/ pourquoi des pics anti pigeons ont été installés à certains endroits fin janvier/début février 2020 alors que cela faisait des années que l’on vous demandait d’agir ?

5/ une mise en concurrence a-t-elle été réalisée pour la réalisation de ce nouveau pigeonnier ? Les artisans Saint-Jeannois ont-ils été sollicités ? Il me semble qu’il y a au moins trois menuisiers sur la commune ? Quel est le montant des travaux ? »

Quelques photos d’illustration des problèmes liés aux pigeons… on m’a reproché de faire une fixation là-dessus… quand on vit dans le village, ce problème est PARTOUT et pourri la vie au quotidien, on ne peut malheureusement que subir !

Rue Charles-François Euzière où les fientes de pigeons salissaient la chaussée en continu (pigeons perchés sur les fils qui traversent la rue et sur les volets et gouttières du bâtiment de la police municipale/bibliothèque) :
Même endroit, où des pics à pigeons ont ENFIN été installés fin janvier/début février (photo du 3 février 2020) – sûrement une simple coïncidence au niveau des dates… :

La table installée fin 2019 sur la place de l’église – il faut quand même faire preuve d’une sacrée motivation pour aller s’y installer, tout comme sur le banc en pierre qui longe la chapelle Saint-Bernardin et la base du clocher :

Et notre beau clocher transformé en pigeonnier (perchoir ?) donc – auquel une page complète est consacrée dans le « bilan de mandat » du maire sortant (coût : 6000 euros, pour un résultat qui laisse dubitatif…) :

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Des raisons de ma présence active sur les groupes Facebook saint-jeannois

Les personnes fraîchement arrivées à Saint-Jeannet s’interrogent, je le sais, quant aux raisons pour lesquelles je suis tant impliquée et me sens tant concernée par ce qui se passe sur notre si belle commune.

Il me paraît donc utile d’apporter quelques explications… car il y a eu un véritable élément déclencheur au fait que je suis devenue de plus en plus dubitative quant à la gestion de notre village.

Je suis mère de trois filles. En septembre 2015, ma plus jeune faisait sa rentrée en CE1 à l’école de la Ferrage. Je l’avais inscrite aux « TAP » (disparus depuis, mais que l’on nommera « garderie » par la suite, un service proposé et assuré par la mairie) à raison de deux soirs par semaine, le mardi et le jeudi après l’école.

Cette garderie n’entrant en vigueur que la deuxième semaine après la rentrée, ma fille en CE1 (7 ans et demi) devait donc y aller pour la première fois le mardi de cette deuxième semaine. Je le lui avais rappelé le matin en la déposant à l’école et je me présentai donc le soir à 18h à la fin de cette garderie (environ 1h30 après la fin de l’école) pour l’y chercher.

Quelle ne fut pas ma surprise alors que je vins la récupérer que l’on me réponde qu’elle n’était pas là !!! On avait effectivement laissé sortir ma fille de 7 ans et demi de l’école à la fin de l’heure réglementaire… et personne ne savait où elle se trouvait !

Tout à coup panique, je courus à la mairie, qui naturellement à cette heure-là était fermée… pour finalement recevoir un quart d’heure plus tard, mais ce quart d’heure fut sans doute le plus long de ma vie… un appel de ma fille cadette m’annonçant que sa sœur venait de rentrer à la maison… ce qui naturellement me soulagea.

Grosse incompréhension, grosse interrogation… qu’avait-il bien pu se passer pendant tout ce temps entre la fin de l’école et la fin de la garderie ???

Hé bien une fois rentrée à la maison, ma « petite » m’a tout raconté…

On l’avait donc laissée sortir à la fin de l’école… elle avait traversé le village… m’avait attendue longtemps là où je la récupérais habituellement (à côté du monument aux morts) sans me voir arriver… à 7 ans et demi, elle n’avait naturellement pas de téléphone, ni de montre, mais elle nous a bien précisé qu’elle avait attendu « très longtemps »… puis au bout d’un moment elle a eu l’idée d’aller sonner à la porte de l’une de ses petites copines… personne n’était là malheureusement… elle a été prise d’une envie d’aller aux toilettes et est donc allée seule aux toilettes publiques du parking… puis a finalement décidé de… redescendre à pieds jusque chez nous – donc du parking Veyssi jusqu’en-dessous de la Cabergue, sur cette route sans trottoir et sur laquelle, comme tout le monde le sait, rares sont ceux qui roulent à la vitesse autorisée de 50km/h ! Et alors qu’elle était sur le bord de la route, une voiture s’est arrêtée pour lui demander ce qu’elle faisait là… et l’a descendue jusqu’en haut du chemin de notre maison… il s’agissait du maire (elle l’avait reconnu)… il ne s’est même pas assuré que quelqu’un était bien à la maison pour la réceptionner… c’était un coup de chance que mon autre fille soit restée à la maison, elle avait failli venir chercher sa sœur au village avec moi et avait changé d’avis au dernier moment… auquel cas on aurait été inquiètes bien plus longtemps… la petite du haut de ses 7 ans et demi n’ayant naturellement pas encore de clé de la maison !

Cette histoire l’a perturbée pendant plus de 6 mois… chaque fois que l’on passait là où le maire l’avait récupérée, elle nous disait « c’est là que je suis montée dans la voiture du maire », idem pour les toilettes publiques, chaque fois que l’on passait devant, elle nous répétait que c’était là qu’elle était allée le jour où elle n’était pas allée aux TAP…

Suite à ce gros dysfonctionnement, j’ai naturellement pris ma plus belle plume pour envoyer un mail à la mairie pour parler de ce problème… mail resté sans réponse… j’ai donc opté pour la « solution Facebook » et partager cette histoire sur les groupes saint-jeannois. Et là, la réaction fut quasi instantanée, coup de fil de l’adjointe en charge des écoles pour me convoquer en mairie.

RDV au cours duquel on me reprochait d’avoir osé aller parler de ce problème publiquement sur Facebook !!! Que « ça ne se faisait pas enfin Florence », « quelle image cela va-t-il donner de nous ? »… le fait que ma petite de 7 ans et demi avait erré seule dans les rues et sur la route pendant 1h30 alors que je la croyais en sécurité à la garderie dans les locaux de l’école de la Ferrage n’était que secondaire.

Je pense que n’importe quel parent aurait, en de pareilles circonstances, comme moi, attendu au moins des excuses de la part de la mairie pour ce gros dysfonctionnement et pas des remontrances sur le fait d’avoir « osé » aller en parler sur Facebook, en désespoir de cause comme je l’avais fait, vu que mes mails restaient sans réponse… plusieurs personnes m’avaient conseillé de porter plainte à l’époque, j’avais refusé de le faire, j’aurais clairement dû tant les faits étaient graves et auraient pu avoir des conséquences bien plus fâcheuses.

C’est depuis cet incident que j’ai effectivement adopté un regard beaucoup plus critique sur tout ce qui se passe à Saint-Jeannet.

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