Après la chute des feuilles, accélérée par les forts coups de vent de ces derniers jours, il est apparu un nid de frelons asiatiques au bord du CD 18, route de Saint-Jeannet, aux environs du numéro 1260. Ce nid se trouve dans un arbre de haute futaie à environ une dizaine de mètres du sol. Il peut être vu de près en empruntant le chemin de Saint-Eloi en partant du lavoir de Font-Major en direction du village. A noter que ce chemin a été débroussaillé récemment mais il s’y trouve encore quelques éboulis qui ne facilitent pas la progression.
Le frelon asiatique est redoutable pour les ruches car il tue les abeilles qu’il utilise pour nourrir ses larves. Une dizaine de frelons peut détruire une ruche entière.
Le frelon asiatique (Vespa velutina) n’est pas plus dangereux pour l’homme que le frelon européen (Vespa crabo) tant qu’il n’est pas dérangé et qu’on ne s’approche pas de son nid. Mais les personnes allergiques au venin des hyménoptères doivent être très prudentes.
Le frelon asiatique est noir avec une bande orange sur l’abdomen, ses pattes sont jaunes. Il est plus petit que le frelon européen qui a l’abdomen jaune et des pattes brun rouge.
Le site de l’association MAIA de La Gaude a mis en ligne sur son blog la copie d’une plaquette éditée par le département de la Corrèze qui donne les principaux renseignements sur le frelon asiatique. Également, sur le site de la commune de La Gaude un excellent article explique ce qu’il faut faire en présence d’un nid.
A noter qu’en cette saison, il n’est plus utile de signaler et de détruire les nids car ils sont pratiquement vides et ne seront pas utilisés la saison prochaine. Les future reines fécondées ont déjà quitté le nid. La population restante va péricliter avec les gelées hivernales. Le nid va se dégrader naturellement avec les intempéries.
Nous avons néanmoins signalé la présence de ce nid en utilisant le formulaire en ligne de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel.
Depuis la publication de cet article, nous avons vu deux autres nids de frelons asiatiques l’un chemin du Peyron et l’autre chemin de la Tourraque. Ce qui peut nous laisser penser qu’il y en a probablement d’autres ailleurs.