Lors de la réunion du 21 février 2014 une séance de questions réponses a permis de répondre à plusieurs questions de personnes inquiètes ou en quête d’informations fiables et concrètes. Voici quelques réponses :
Les constructions envisagées sur le site de la Ferrage sont complètement annulées, elles ne se feront pas : les parkings actuels vont être goudronnés et les emplacements retracés au sol ; la partie inférieure du terrain va accueillir un nouveau parking ; le jardin d’enfants a été refait et vient d’être mis à la disposition des enfants de 2 à 12 ans.
Le projet de la Tourraque est finalisé dans un souci d’intégration dans le paysage sur le seul terrain disponible appartenant à la commune. Les places de parking supprimées seront recréées et augmentées dans un nouveau parking à l’est du chemin de la Tourraque.
Au Peyron, le bâtiment qui contient le cabinet médical au premier étage ne sera pas détruit, et un accès pour handicapés, de niveau, sera réalisé à partir du terrain se trouvant en amont. En effet, sur ce terrain inconstructible où il y avait des serres, un parking paysagé sera construit.
Dans les Billoires, la surface minimale pour construire a été fixée à 800 m2 alors que les « services de l’état » voulaient abaisser cette limite à 600 m2.
Il y a énormément de contraintes surtout dues aux PPRIF et PPRI (IN et MT) qui empêchent de prévoir des constructions quelles qu’elles soient (logements sociaux ou privatifs) dans les coteaux du Var et les rives du Var, ainsi qu’au pied des Baous.
Les services pléthoriques de l’Etat, imposent des règles totalement contradictoires : construire des logements sociaux (loi SRU) et interdire la construction dans des zones classées rouge (pompiers), dites forestières alors qu’il n’y a que trois arbres et des ronces dans la zone UC. De plus, 75% du territoire de la commune est en zone inconstructible : les sommets des Baous, les zones à risques (éboulements et glissements de terrain, incendies, inondations dans les vallons et rives du Var).
Toutes les nouvelles constructions ne peuvent être autorisées par un permis de construire que si elles sont situées à moins de 150 mètres d’une borne à incendie aux normes, c’est-à-dire alimentée par une conduite d’un diamètre de 10 cm. Pourquoi 150 mètres ? Parce que le tuyau embarqué dans les camions des pompiers mesure 160 mètres.
Dans les zones agricoles, on espère favoriser l’installation de jeunes agriculteurs volontaires pour faire de l’agriculture de proximité. Les problèmes d’acquisition du foncier qui bloquent ces installations devraient être contournés par des mesures appropriées : acquisition par des institutions et baux agricoles de longue durée permettant une exploitation pérenne. Pour la première fois depuis une vingtaine d’années, le nombre d’exploitants agricoles n’a pas diminué dans le département.
Pour avoir plus d’informations fiables, adressez-vous au service Urbanisme de la mairie et ne croyez pas les élucubrations qui circulent ici et là et qui sont même colportées à domicile par des soi-disant représentants de la Préfecture.
Ceux qui prétendent que, s’ils sont élus, feront un nouveau PLU sont des menteurs. Le PLU actuel a été négocié avec tous les services concernés de l’Etat. L’enquête publique a été faite et les remarques prises en compte. Il a reçu l’approbation de toutes les communautés et autorités compétentes.
Pour mémoire, le programme présenté lors de cette réunion.
Lisez aussi sur le site de Nice-Matin l’article du 25 février 2014 de Thierry Suire.
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