Réveil au doux son d’une débroussailleuse qui s’activait dans le chemin de Bagneissore en ce joli mercredi 31 mai 2017. Après un instant de réflexion sur ce qui nous arrivait, nous sommes sortis de chez nous pour constater les dégâts :
• Un petit talus maintenu par des iris avait été ratiboisé à la base. Plus une feuille sur cette plantation qui se trouve chez nous à un endroit où nous n’avons volontairement pas mis de clôture, où on aurait pu selon les plans du tracé du chemin de façon à faciliter l’entrée et la sortie de notre chemin à tous les riverains.
• Une haie de Pittosporum soigneusement entretenue avec un sécateur manuel pour ne pas endommager la haie et laisser caché le grillage, côté extérieur de notre propriété, a été massacrée, non pas à la tronçonneuse, mais à la débroussailleuse.
• Juste avant que nous soyons sortis sur le chemin pour tenter d’arrêter le massacre, une vigne taillée elle aussi au sécateur il y a trois jours a subi le même sort. Les rameaux, grappes et pampres qui dépassaient de quelques centimètres sur l’extérieur du chemin ont été hachés menu. Rappelons que ce chemin a été tracé sur les terrains riverains de façon à accéder par une voie carrossable aux parcelles qui étaient enclavées. Les plantations qui bordent notre propriété, sont régulièrement entretenues au moment le plus opportun. Ce raisin qui pendait à l’extérieur fait le délice des collégiens qui empruntent à pied ce chemin au mois de septembre. Ils n’y auront pas droit cette année !
Nous avons réussi à sauver à temps de cette hécatombe :
1. Un parterre complanté de millepertuis qui se trouve à l’intérieur de notre propriété mais à un endroit où la clôture a été mise en retrait volontairement afin de ménager une place de parking accessible sans avoir à ouvrir un portail.
2. Une haie de romarin qui dépasse sur le chemin de quelques centimètres. Mais cette haie cache un grillage qui est censé nous protéger des chiens errants qui baguenaudent aux alentours. Elle nous protège, en particulier d’un pitbull non muselé de nos charmants voisins qui pénètre régulièrement dans notre jardin nous obligeant à nous réfugier dans la maison…
Veut-on qu’on remplace nos plantations arbustives et florales par ces magnifiques haies en plastique qui « fleurissent » un peu partout et apportent une jolie touche colorée et ultra naturelle dans nos paysages ? Trop c’est trop !
Pendant ce temps, sur toute la commune, de nombreuses haies dépassent de plusieurs dizaines de centimètres sur les trottoirs faisant obstacle au cheminement piétonnier. En particulier, entre le Peyron et le collège, une haie de cyprès empiète sur le trottoir, cet empiétement avait été signalé à notre ancien « adjoint aux travaux » qui devait s’en occuper. Depuis cet élu a disparu sans remplaçant identifié et la haie en question a repris ses aises… De même chemin des Trigands où le minuscule trottoir est totalement impraticable à plusieurs endroits même à un seul piéton, etc.